Week-end brumeux

Publié le par Christophe

26 et 27 mars 2011 : après une belle semaine printannière, nous nous attendons à connaître un grand soleil, peu de vent et le grand bleu en baie de Quiberon.

D'ailleurs, Ivan et moi-même avons prix nos shorts en prévision de ce week-end annoncé comme quasi-estival.

 

A bord de Moana, nous sommes cinq avec Philippe, Estelle, Dominique et Ivan.

 

Samedi matin : la météo a changé du tout au tout.

Certes pas de vent. Nous sommes dans le ventre d'une dépression molassonne en provenance de la Corogne mais un brouillard à couper au couteau.

Du quai F, nous ne voyons pas au delà de le l'estacade en bois.

Par prudence, je décide avec Philippe de reporter notre départ et d'initier l'équipage aux secrets des noeuds : noeuds simples d'amarrage, noeud de cabestan pour les parebattages, ... .

Il est vrai que nous bénéficions de l'expérience de Philippe qui anima plusieurs fois l'initiation aux noeuds au sein de l'association.

 

Vers 12 heures, à la faveur d'une trouée dans les brumes, nous quittons le port.

D'amélioration, en vérité, il n'en est pas véritablement question.

La visibilité ne dépasse pas les 200 mètres au point que nous ne distinguons pas la bouée suivante dans le chenal.

 

Radar allumé, corne de brume à portée de main, nous progressons dans la purée de pois.

 

2 heures de cette navigation nous suffisent d'autant que par moments le vent tombe complètement et nous nous déhalons à moins d'1 noeud.

Décision est prise de rallier Port Haliguen pour déjeuner et plus en fonction de la météo.

Les M34, nouveau monotype retenu pour le Tour de France à la voile 2011, et qui habituellement courent les entraînements d'hiver de la Trinité-sur-Mer sont restés sagement à quai. Le trophée du Printemps qui marque le dernier week-end d'entraînement avant le Spi Ouest-France a été en effet annulé.

 

Le reste de l'après-midi est mis à profit pour une petite ballade pédestre vers Port-Maria et un retour par la côte : 2 heures de ballade pour se mettre en appétit pour l'apéro.

 

L'inconvénient de Port-Haliguen, c'est l'éloignement des boulangeries. 1 heure aller-retour dimanche matin pour aller chercher le pain frais.

 

La pluie tombe, le vent souffle de l'est, les conditions ne sont pas optimales.

Pour autant, nous avons prévu de rejoindre Le Crouesty pour déjeuner.

Las, le vent tombe.

 

Dépités, nous rentrons vers La Trinité-sur-Mer avec les derniers concurrents du Challenge de Printemps.

Un X50 venu du sud a fondu sur nous depuis la sud Méaban.

Sous gennaker, il marche deux bons noeuds au dessus de nous.

C'est juré, la prochaine fois, j'amène le nôtre.

 

En résumé, côté navigation ce n'était pas le pied ; mais nous avons quand même passés un bon moment ensemble.

 

Christophe

Publié dans Les sorties

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