WE de Pentecôte 2010 à HOEDIC
Week-end de PENTECÔTE sur Margouillat (22, 23, 24 mai 2010)
Ce grand week-end de Pentecôte s’annonce bien avec une belle météo, un équipage sympathique (Marie-Christine, Martine, Christian J., Jean Louis et moi).
Didier, grand maître de cérémonie au pilotage du beau Margouillat (Sunrise 34) et à ses côtés la fée des accras, Marie-Claire, dite Clairon pour les intimes.
Nous les retrouvons tous deux dans leur charmant village de Changé, où se trouve, nous l’apprenons à cette occasion, juste face à leur logis, le berceau familial de Clairon. C’est pratique !
Les femmes prennent placent à l’avant de l’espace, ce qui nous a permis de jacasser tout le voyage et, pour une fois, les hommes sont à l’arrière. Le voyage passe vite et nous sommes au port encore de jour.
L’équipage arrive progressivement : les victuailles trouvent leur place, et la soirée commence en bonne compagnie, autour du premier ti-punch. Le repas est léger - soyons prudent - volaille aux légumes nouveaux - avec quant même un dessert de roi, préparé par Clairon - charlotte aux fraises.
La navigation s’annonce facile, avec beaucoup de soleil et un petit vent. Le plan, compte-tenu de ces conditions, est de faire route vers Hoëdic, avec selon le cas, escale à Belle Ile et/ou Houat.
Le nouveau pilote automatique de Didier est également de la partie, Ben-Heiz, que nous baptisons d’une petite gorgée de whisky, tout comme Eole, ainsi que le veut la tradition.
Bonne précaution, mais inutile car Ben-Heiz, refusa tout bonnement l’étalonnage - 2 à 3 tours en rond à faible allure disait la notice – et a continué à refuser de rien savoir, même après 4 tours dans un sens et 3 tours dans l’autre. Peut-être que la gorgée de baptême était insuffisante ! – NDLR : Nous apprendrons le WE suivant que le problème ne venait pas du dosage du whisky, mais de la caisse à outils située derrière la cloison sur laquelle avait été fixé, à l’insu « du plein gré » du capitaine, le nouveau compas.
Peu importe, nous barrerons à tour de rôle : le spi est sorti, histoire de se faire plaisir et de rattraper le temps perdu : le vent est portant, mais pas très fort, et bientôt nous pouvons faire escale à Sauzon , histoire que Marie-Christine goûte, une fois n’est pas coutume, au fameux kouign amman bellilois et que nous, nous dégustions , comme le veut la coutume, la fameuse bière servie en terrasse à l’entrée du port.
La marée est descendante, laissant à l’air des bateaux béquillés sur un estran vert luisant aux couleurs de vase et d’algues.
Le temps d’amarrer notre annexe et voilà que nous tombons, à peine le pied à terre, sur une connaissance cap-ouestienne. Jean-Baptiste et son copain Marc sont également d’escale. Ils attendent le jusant pour remonter à bord de leur Gibsea 262.
Retour au bateau : Martine, la taquine, en profite pour prendre toute seule, son premier bain.
La soirée est gourmande (merci Clairon !) avec, en apéritif des accras doucement réchauffés au soleil, un salé-sucré aux abricots et en dessert un flan à la noix de coco! Finalement le kouign amman à terre, était peut-être de trop ? Non ! ? Ah bon.
A côté de nous, un Sunfast 32000 fait envie, avec à son bord une famille, 2 ados et une petite fille, réunis pour une 1ère sortie : les garçons sortiront du port, coup sur coup, plusieurs poissons que le père remettra consciencieusement à l’eau.
Nous repartons pour Houat, où nous mouillerons près du passage du Béniguet, face à une plage de sable blanc : le soleil tape fort et nous avons presque envie de nous baigner. Nous reprenons la route d’Hoëdic, avec un intermède musical qui transforma, le temps d’une chanson, « quand la musique est belle ! belle belle belle ! », le pont de
Margouillat en piste de danse. 
Mais nous n’avançons guère et il fait tellement chaud que Didier nous propose un deuxième bref mouillage pour une baignade éclair de l’autre côté de Houat, face à une plage idyllique de sable blanc : l’équipage se met à l’eau dans un bel enthousiasme malgré la température de celle-ci à 15° !
Le soleil tape toujours quand nous reprenons la mer pour Hoëdic.
Nous nous amarrons en marguerite au port de l’Argol à Hoëdic vers 16 heures : L’île, que nous découvrons pour certains d’entre nous, est un petit bijou sans prétention, d’une rare beauté.
Nous traversons le Grand Etang, brillant au soleil dans ses joncs, pour rejoindre le vieux port : les paysages sont sauvages, des fleurs inconnues parsèment notre parcours
A l’occasion, nous apprenons que Cap Ouest a fêté au Fort 1858, comme le nomme la carte, un bel anniversaire (10 ans) et que Didier est encore très honorablement connu au bar de la Trinquette.
Nous sommes sous le charme.
Dernière cocotte (rôti de porc aux haricots verts, excellente pour la ligne).
Après un essai de spi pendouillant, il a fallu se faire une raison : le chemin du retour se fera au moteur, en plein soleil. Entre casse croûte, petit goûter, dragées pour Ben-Heiz (nous aurons tout tenté…) et apéritif dînatoire, nous rejoignons d’une traite notre port d’attache : Lorient.
Belle sortie jubilatoire, escale de charme avec baignade, nous nous sommes régalés ! Merci à tous.